L’eau de rose, parfum de mémoire

Le geste dans mes soins

Dans mon enfance, l’eau de rose vivait dans un petit flacon en verre dépoli, posé sur la coiffeuse de ma grand-mère. C’était sa mise en beauté, délicate et précise.

Un eau florale qui réveille à la fois ma peau et mon âme, comme si chaque brume portait un souvenir chéri.

Aujourd’hui, l’eau de rose de Grasse a trouvé sa place dans mes soins et massages du visage. Au-delà de ses vertus, elle enveloppe de douceur et invite à savourer l’instant présent.

En brumisateur, l’eau de rose hydrate et vivifie la peau instantanément, tonifie le teint tout en apaisant les irritations. Elle laisse une sensation de fraîcheur accompagnée d’un parfum subtil, naturel et délicieux.

Lors d’un Kobido, j’aime ouvrir la séance par un nuage parfumé, une fine brume d’eau de rose qui caresse le visage.

Parfois, c’est une serviette chaude, imprégnée d’eau de rose, que je dépose sur le visage : une premiere prise de contact, la vapeur ouvre les pores, le parfum éveille les sens, et l’esprit se détend. En été, l’eau de rose devient un voile rafraîchissant : quelques pulvérisations, et la peau retrouve instantanément son éclat.

La rose dans l’histoire

De la Perse à la Méditerranée, l’eau de rose a voyagé dans les malles des marchands et les coffrets des reines. Elle parfumait les mains avant les repas, revigorait les esprits fatigués, et accompagnait certaines bénédictions. Chez nous, elle se trouve parfois sur les étagères des épiceries fines ou des boutiques précieuses. À Nice, je la prends chez Trésors Publics, d’abord parce que c’est tout près et aussi parce que j’aime l’idée qu’un cosmétique ait une origine locale et française.