En moi s’harmonisent
l’écoute
et le rayonnement,
un équilibre,
une complétude,
une alternance subtile.
Je suis une femme,
et l’homme que je porte.
En moi, la force
danse
avec la douceur.
Ressentis
L’âme humaine, avant son incarnation, n’est pas marquée par un sexe biologique. Elle contient en elle des qualités masculines et féminines, qui se manifesteront différemment selon les besoins de son tikkoun, sa réparation intérieure.
Le genre devient alors une mission spirituelle temporaire, une monture traversée par l’épreuve de la matière.
Les vases d’énergie nommés sefirot sont androgynes, porteurs à la fois d’émission et de réception. Dans un jeu de va-et-vient, en des mouvements incessants, ils s’unissent dans une quête d’équilibre subtil, inventant leur propre langue, mouvante et créative.
Un dessin vivant sur une page blanche, qui s’effacerait inlassablement pour renaître à l’infini.
Dans l’union des corps aussi, un double mouvement s’instaure : libéré de toute forme, il se fait infini. Chacun devient source, réceptacle – chacun fusionne l’autre. C’est une hiérogamie, où l’union cesse d’être dualité et devient valse.
Yesod – la fondation – et Malkhout – le royaume – représentent ensemble la perfection, où chacun se remplit de l’autre, en continu, et inversement. Alors la Lune-soleil se fond en Soleil-lune.
Peut-être qu’aucune vérité ne s’écrit dans la fixité. Peut-être que le chemin est avant tout passage, fluidité qui circule entre les polarités, désir qui se mue en élan de communion.
C’est alors que Yesod et Malkhout s’embrasseraient, faisant paraître Tiferet – le coeur – l’amour incarné.
Nous sommes non pas vides, mais vastes, en perpétuel devenir.
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